dimanche 25 octobre 2009

Les OVNIs comme avant-garde d'une Intelligence Post-biologique



par Mac Tonnies


«Nous sommes la propriété». - Charles Fort

«Nous faisons partie d'une relation symbiotique avec quelque chose qui se déguise comme une invasion extra-terrestres afin de ne pas nous effrayer." - Terence McKenna


Une partie du plaisir d'être un Fortéen est me remettre en cause. Alors que de nombreux efforts nous encouragent à faire confiance à nos premières impressions, l'étude des phénomènes inexpliqués n'offre pas ce luxe. Les chercheurs en "paranormal" sont plutôt chargés de la police de leurs propres flux de conscience - un processus enrichissant car il est laborieux.
Dans mon propre cas, l'étude des ovnis et des rencontres de leurs occupants m'ont conduit à deux interprétations prédominantes, chacun en contradiction avec la tradition acceptée : l’Hypothèse extraterrestre (HET) traditionnellement acceptée. Dans un scénario, les êtres observés au moins depuis les années 1950 (et, si le folklore constitue une indication, bien avant) sont les habitants d'un paysage invisible: ayant des connaissances en technologie mais des hominidés appauvris que j'ai baptisés "crypto-terrestres". Dans l'autre, le spectacle durable des ovnis est le fruit de l'intelligence d’une machine antique presque inconcevable semblable à celle décrite à Arthur C. Clarke dans 2001. Je vais limiter la portée de cet essai à cette dernière possibilité.
Comme l'espèce humaine entre dans une ère de menaces existentielles endémiques et se trouve reflétée dans les circuits quantiques de candidats à l'intelligence artificielle, il y a des raisons de soupçonner que notre existence a été contrôlé (et peut-être même entretenus) par une super - intelligence "post-biologique". Bien que la galaxie soit formidablement vaste, elle est aussi ancienne. Un nombre croissant d'experts s’est aperçu du "Grand Silence" qui accueille notre arsenal d'engins d’écoute électronique, soit nous sommes seuls, condamnés à la solitude sur le bord d'un disque galactique banale, ou nous avons des voisins. Et même si une seule de ces intelligences voisine a réussi à engendrer une intelligence artificielle, il n'y a pas de limite à son expansion possible dans les millénaires qui ont suivi.
Supposons que nous avons non seulement été détectée, mais catalogués et étudiés, notre identité même éviscérée et infiltrée. Que pourrions-nous espérer? Une reconnaissance ouverte du comportement de l’intelligence supervisant pourrait être trop demandé, mais il semble raisonnable de s'attendre à trouver un écho gravé dans nos dossiers mythologiques et historiques, même faiblement. En effet, notre psyché collective elle-même pourrait être le témoin muet d'une visite que nous n'osons pas reconnaître de peur de regarder trop profondément dans l'abîme.

OVNIs: Une campagne d’ingénierie sociale?

Comme la plupart des partisans d'une imminente "singularité" technologique, je suis troublé par l'apparente absurdité du comportement des OVNI. Mais au lieu d'essayer de rejeter purement et simplement le mystère, je suis devenu convaincu que le phénomène est beaucoup plus profond que de simples " allées et venues " d’êtres principalement biologiquement dans des vaisseaux spatiaux en métal. Quelle est la probabilité que les OVNIS puissent représenter un spectacle édicté par un l'intelligence artificielle ET? Comme noté par le célèbre chercheur Jacques Vallée, l'HET ne tient pas compte l’étrangeté durable du phénomène. Décrivant le folklore mondial, Vallée pose que les observations d'OVNI pourraient être une mise en scène des événements qui se déroulent en suivant la syntaxe mythologique d'une époque donnée.
L'énigme OVNI représente certainement une intelligence quelconque. Une fois que l'on exclut la notion à la mode que tous les "bonnes" observations sont toujours le résultat d'une mauvaise interprétation ou d’un canular, il devient évident que nous avons affaire à une forme extrêmement adaptable de technologie (ou en tout cas nous sommes obligés de le penser). Si l'intelligence OVNI est d'origine ET, il est concevable que les «énigmatiques disques volants» et leurs "occupants" apparents qui sont venus peupler la mythologie du 21e siècle sont un théâtre conçu pour faire appel à notre sens de l'individualité planétaire. (Il convient de mentionner que le phénomène OVNI n'a jamais été exclusivement américain. Il n'a pas commencé dans les années 1940, comme souvent affirmé aussi bien par les ufologues et les sceptiques enragés.)
Comme Vallée l’a fait valoir dans des livres tels que Passeport pour Magonie et Dimensions, nous assistons à la dernière permutation d'un drame historique riche qui pousse les chercheurs à réexaminer l'HET. Ainsi les récits sur les dieux et les «petites gens» avant eux, les OVNI remplissent un rôle psychosocial important. Examiné que superficiellement, cela semble être un motif de démystification des observations d'humanoïdes improbables et de leurs véhicules présumés. Pourtant, les ovnis se comportent de manière à réfuter une explication psychologique simple. Des décennies de rencontres par de multiples témoins, avec des échos radar anormaux, laissent peu de doute que les OVNIS sont une réalité physique.
Mais pourquoi les visiteurs extraterrestres se comportent ils de manière exaspérante et insaisissable, évitant un contact ouvert, mais se présentant continuellement dans le contexte le plus bizarre?
Alors que des étrangers humanoïdes engagés dans une étude scientifique de notre planète pourraient bien se révéler, par inadvertance, de temps en temps, les chercheurs d'OVNI doivent se débattre avec la saveur particulièrement théâtrale qui accompagne tant d'observations crédibles. Il semble que tout ce dont nous sommes témoins est intentionnellement trompeur, adoptant des déguisements prudents qui correspondent à l'esprit du temps régnant.
Vallée - et d'autres chercheurs de tendance ésotérique - soupçonnent que nous sommes les bénéficiaires d'une campagne d'ingénierie sociale qui n'a que peu ou rien à voir avec des visiteurs de chair et de sang. S’ils ont raison, nous pourrions être à l'aube d'une nouvelle façon d'aborder le contact, qui anime le débat OVNI et qui jette une lumière nouvelle sur notre propre avenir technologique.
Les incompétents seigneurs extraterrestres

J'ai toujours été intrigué par les méthodes employées, essentiellement maladroites, par les supposés pilotes des OVNIS. Les ravisseurs extraterrestres ne se comportent guère mieux. Leur amnésie induite a tendance à s'écrouler en curieusement peu de temps, presque inévitablement, les victimes partagent l’histoire de leurs expériences qui, bien que souvent sincères, semblent des plus contradictoires aux machinations d'un groupe d’exploration extraterrestres avancés.
Pire encore, les vaisseaux étrangers – que les tenants de l'HET voudraient nous faire croire arbitrairement plus avancée que la nôtre - ont tendance à laisser à des traces incriminantes sur le terrain, quand il ne s’agit pas de crash à une fréquence inquiétante. Couplé avec les manières humaines de leurs occupants, comme des anachronismes, mais paraissant tous nous incités à repenser l'interprétation standard offert par l'HET; au lieu de traiter avec des êtres maniant une technologie "non distinguée de la magie ", Les dossiers d'OVNI révèlent des êtres avec des capacités limitées à l’apparence familière aux lecteurs de science-fiction bon marché.
En effet, leur arsenal de gadgets, bien qu'impressionnant, n'est que de quelques décennies en avance sur le nôtre. Cette observation, tirée d'un bon catalogue quasi-inépuisable de rencontres rapprochées, laisse entendre que le phénomène est au moins en partie physique, mais il a pourtant très peu de chances de représenter le type de visite ET auquel on pouvait s’attendre après avoir visionné Close Encounters.
Par exemple, l’abductee Betty Hill a signalé un test de grossesse identique à l'amniocentèse, une technique inventée peu de temps après son enlèvement. De même, les récits sur les effets électromagnétiques sur les moteurs de voiture et les équipements sont plus en rapport avec des technologies de propulsion terrestre que le type d'efficacité furtive conforme à une espèce ayant des centaines de milliers d’années d’avance sur nous.
Des scientifiques créent déjà des robots microscopiques destinés à la médecine et à l'industrie. Étant donné le caractère inéluctable de tels dispositifs, la présence de grandes embarcations métalliques pilotés par des pilotes humanoïde apparaît, au mieux, suivre de façon remarquablement absurde l'observation et le catalogage de la vie sur cette planète. Une véritable exploration ET n’utiliserait elle pas des mécanismes miniaturisés conformément à la nécessité du secret?
Au lieu de cela, les OVNI circulent dans notre ciel avec une arrogance implacable. Si nos visiteurs étrangers sont en effet extrasolaires, alors ils ont un penchant plutôt curieux pour le drame. Si, d'autre part, nous observons les activités d'une intelligence artificielle, la volonté apparente de se faire voir peut aisément s'expliquer par des erreurs d'aiguillage.
L’imagerie Alien de ce genre rencontrée dans la science-fiction des années 1950 est la couverture parfaite, comme notre propre armée le comprend trop-bien. Greg Bishop raconte juste un exemple dans Projet Beta, Une critique dévastatrice de la pègre des Black-ops et sa volonté d'exploiter mythologie ET afin de dégonfler un intérêt sérieux pour les plans secrets de l’Armée de l’Air.
En utilisant notre fascination innée pour les visiteurs de chair et de sang dans des vaisseaux spatiaux interplanétaires métalliques resplendissants, l'intelligence opératoire a veillé à ce que toute observation "accidentelle" soit attribuée à l'HET. Les grands médias, prompts à «démystifier», de peur d'inciter à la dérision, ignorent donc les observations crédibles et assistent, par inadvertance, l’agenda de contrôle. Et si, par hasard, l'observation est indéniable, ses connotations culturelles la feront presque certainement reléguer dans notre grenier Fortéen collectif.
Dans la même veine, je ne pense pas que c'est par hasard que les OVNIS sont ornés de nombreux feux clignotants envoûtants. Si l'on peut toujours argumenter que les lumières visibles indiquent la présence d'un système de propulsion vraiment extraterrestre, il est possible aussi qu'ils soient un stratagème délibéré pour appeler notre sens du surnaturel, suscitant ainsi l’excitation des supporter de l’hypothèse ET dont les observations seront certainement ignorées. . . ou, au mieux, publiées dans une revue d'obscures ou sur un site web.
Comme Vallée l’a finement noté, de nombreux témoignages d'atterrissages d'OVNIS ont la saveur indéniable d'événements mis en scène. Les événements controversés de la forêt Rendlesham, par exemple, ne semblent avoir de sens que s’ils sont destinés à être observés, peut-être dans une tentative de continuer à nous impressionner avec le thème extraterrestre. Ainsi les fameuses observations de Washington, durant lesquelles les objets ont été suivis dans le ciel de Washington, DC par des radars et confirmées visuellement par plusieurs témoins, ont le gout d'un événement orchestré visant à attirer notre attention.
Curieusement, les objets au dessus de Washington n'ont été que des sources inexplicables de lumière - et il ne s’agissait pas de vaisseau "structuré" comme décrits dans d'autres cas notables. Est-ce que l'intelligence UFO pourrait utiliser une forme d'holographie pour nous incitant à penser que nous observons des véhicules tangibles? La possibilité ne peut pas être facilement écartée. Michael Talbot appuie la théorie holographique dans son livre The Holographic Universe, remarquant que certaines parades d’ovnis ont plus en commun avec des projections sophistiquées qu’avec d'engins spatiaux en tôle et boulons.
La même chose peut être dite au sujet de nombreuses rencontres rapprochées du troisième type ou du quatrième type dans lequel les témoins ont rapporté des anomalies spatiales. Certains témoins ont décrit l'intérieur des véhicules aliens comme nettement plus grand que le vaisseau vu de l'extérieur. Ce détail étrange, si bizarre lorsque considéré isolément, pourrait être expliqué comme une ruse optique mise en place par les "étrangers" pour rendre leurs véhicules plus impressionnants qu'ils ne le sont réellement. À la sortie, un témoin serait plus susceptible de décrire son expérience comme « extraterrestre ».
Que le UFOnautes utilisent une forme de contrôle de l'esprit est prise en compte par la plupart des personnes enquêtant sur les enlèvements. Mais une fois que nous admettons que nos visiteurs sont en mesure de provoquer ou d'atténuer la perception à volonté, où doit-on tracer la ligne? Qui peut dire que la majeure partie des récits d'enlèvement ne peuvent être interprétées comme des hallucinations induites? Peut-être certains rapports d'abduction incroyables, bien que sincère, témoignent d'un effleurement intime avec la réalité virtuelle plutôt que des rencontres avec des extraterrestres humanoïdes.


Posons les bases


Mais que savons-nous vraiment à propos du phénomène? Sur quoi les chercheurs sont ils d’accord? Je ne m'attends pas pour autant à ce qu’ils abandonnent la notion de visiteurs biologiques en faveur de la réalité virtuelle immersive. Pas plus que je n'attends que les ufologues se mettent d'accord sur la toujours nébuleuse Hypothèse Interdimensionelle, qui pose au moins autant de problème qu'elle est censé en résoudre.
Dans le même temps, l'hypothèse nulle, soutenant que les OVNIS peuvent être universellement considérés comme des phénomènes naturels mal identifiés et des observations d’ avions terrestres non conventionnelles, est tombée en décrépitude . La démystification mondaine (jusqu'à et y compris la posture fragile de soi-disant "experts sur les aliens", comme Seth Shostak l'Institut SETI) met d côté que quelque chose d'absolument fascinant se passe.
Comme bilan de la situation, je suis tenté de réduire l'énigme OVNI à quelques principes directeurs qui je pense peuvent être raisonnablement étayés par les éléments de preuve fournis par l'ère «moderne» d'observations depuis ses débuts il ya 60 ans. Une liste des caractéristiques pertinentes pourraient se présenter comme suit:
  1. Indépendamment de leur origine, les OVNI sont physiquement réel.
  2. On observe parfais que les OVNIs ont des comportements qui ne peuvent être décrits que comme intelligemment dirigés.
  3. L'impact psychologique et sociologique du phénomène est particulièrement durable et devrait être un sujet d'intérêt primordial pour les universitaires et les chercheurs dans des domaines aussi divers que l'anthropologie culturelle, l'aéronautique et la neurologie.
  4. Le comportement parfois théâtrale des objets volants non identifiés suggère la possibilité d'une certaine forme de dialogue, qu'elle soit dirigée par nous-mêmes ou orchestrée par le phénomène lui-même. De même, des accrochages avec l’armée durant lesquels les systèmes d'armes ont été apparemment manipulés de façon intelligente invitent à la perspective que l'intelligence OVNI est au moins partiellement prête pour la compréhension de la psychologie humaine.


Un Booster Post-biologique


Supposons que quelque chose de très semblable à la "Singularité" (1) dont nous ont tant parler les futurologues et les experts transhumanistes (2) se soit déjà produite ailleurs dans la galaxie. Maintenant imaginons que nous baignons dans son sillage, luttant pour créer un vocabulaire à la hauteur de la tâche d’en comprendre le sens.
Si j'ai raison, une intelligence post-singularité aurait tendance à éviter les contacts officiels pour la simple raison qu'une telle divulgation pourrait nous déstabiliser, peut-être jusqu’au point d'oblitération. Il faut rappeler que des théoriciens ont attaqué des hypothèses étayées par les écoutes radios du SETI pour la même raison. Si notre propre histoire est un exemple, les civilisations technologiquement vigoureuses absorbent inévitablement les cultures moins sophistiquée, non pas en les démantelant violemment, mais par l'introduction d'une tendance virulente à l'apathie. (L’ignoble rapport Brookings à la NASA, recommandant que les découvertes potentielles d'artefacts extraterrestres soient cachées par crainte de paralyser la recherche / développement est peut-être l'illustration la plus explicite de cette idée.)
Le phénomène Alien/OVNI décrit par Vallée, John A. Keel et même Whitley Strieber est de manière alarmante congruent avec l'hypothèse "post-biologique". Nous semblons être en interaction avec une intelligence exceptionnellement patiente qui, malgré ses avantages par rapport à la science terrestre, semble limité par un refus obstiné de se faire largement connaître. (Que cela indique une morale de guidage ou de nécessité pragmatique reste à voir.) Contrairement aux attentes ordinaires, nos visiteurs ont opté pour une forme beaucoup plus progressive de contact, en témoigne à la fois le caractère souvent théâtrale des véhicules apparaissant dans notre ciel et le comportement de leurs occupants présumés (qui semblent se plaire à nous laisser supposer qu'ils sont majoritairement de type humain, gouvernés par des traits familiers tels que la curiosité et même la sexualité).
Je propose que cette intelligence ait joué un rôle important dans l'accélération du développement de notre espèce, ainsi que dans le maintien dans un période de stand-by, nous rendant moins susceptibles de nous détruire. D'une certaine manière, l'héritage de l'homme a été scénarisé pour se conformer à un modèle étranger dont nous ne savons rien. Mais les données historiques, mythologiques disponibles et l'expérience tendent à soutenir dans une large mesure une raison d'être bienveillante. Peut-être sommes nous former en préparation de notre propre singularité, après quoi les «autres» ne pourront avoir d'autre choix que de traiter avec nous comme des égaux.


Accéder à l'Interzone



J'ai émis l'hypothèse que les diverses formes humanoïdes rencontrées par les «personnes enlevées» et les témoins d'OVNI pourrait être mieux comprise en termes d'une «société- ruche", pleine de « drones » conçus pour exécuter des tâches spécialisées.
Les écrivains de science-fiction continuent de débattre sur les méthodes que nous allons utiliser pour coloniser une planète comme Mars. En fin de compte, nous pourrions choisir de terraformer ce monde en un fac-similé du nôtre. Mais on pourrait tout aussi facilement décider de nous modifier nous-mêmes pour tolérer les conditions non clémentes. Un voyageur spatial de type intelligence post-biologique pourrait s'établir ailleurs et peupler la surface de sa planète désignée avec des semi-drones autonomes pareils au vivant.
Une telle civilisation pourrait sembler lointaine, mais le concept général est déjà en pratique, si nos propres sondes spatiales robotisées continuent à augmenter dans la sophistication et la puissance du cerveau, elles vont finalement se confondre avec des créatures vivantes, à ce point nous aurons en fait atteints la «Singularité» préconisée par les technoprogressifs tels que le roboticien Hans Moravec et l’inventeur Ray Kurzweil. Nous aurons également créé l'ancêtre d’un genre de machine ingénieuse et auto-réplicante imaginée par John von Neumann, dont l'idée suggère que notre ciel nocturne devrait être véritablement éclairé par les allées et venues d’ET (ou de leur technologie).
Poussé à son extrême logique, la téléprésence, offre une vaste - même si provisoire - explication d’une myriade de phénomènes "occulte". Elle peut expliquer pourquoi l'on voit rarement des étrangers en chair et en os, à moins qu'ils ne le veuillent. Et nous ne pouvons pas écarter la possibilité que quelques observations d’ovni, alors que les événements sont en apparence physiques, pourrait être se dérouler sur le plan psychologique. Nos propres barboteurs en neurologie démontrent que ces techniques sont moins exotiques qu’on pourrait le croire, car si le neurologue Michael Persinger a raison, les rayonnements émis par des phénomènes naturels peuvent parfois aboutir à de convaincants états hallucinatoires.
Pou sûr, le domaine de l'intelligence OVNI a la souplesse visuelle d'une installation multimédia ou d’un site web à haut débit. Il est concevable que les "trippers" peuvent accéder à cette interzone, même si c’est par inadvertance. Les êtres vus - décrits la même façon dans les récits d’ovni et de drogue - pourrait être l'équivalent de neuropharmacologistes et les opérateurs du système. Si oui, quel rôle pourrait être le notre?


Une sorte de stupeur Amnésique ...

Les Ufologues aime que leurs étrangers se conforment aux idées préconçues du 20ème siècle sur l’aspect des ET; les rencontres avec des "entités" absurde (comme l’être semblable à lutin, les créatures en lévitation rendues célèbre par l'affaire Hopkinsville (3)) constituent une sorte d'agression virale contre l'ufologie conformiste qui s'insinue dans la conception dominante et subvertit tranquillement le dogme de l’HET. En fin de compte, leur existence est marginalisée et devient moins ufologique que "Fortéenne". On nous demande, en effet, de considérer les visiteurs d’ Hopkinsville et leurs semblables d'une manière différente et distincte du "cœur" du dossier qui suggère des «visites» plus traditionnelles d’ extraterrestre. Nous le faisons à nos risques et périls.





Même les cas centraux d'OVNIS des partisans de l' HET trahissent parfois un programme psychosocial. (Les "Dogfights" et les engagements radar/ visuel avec les OVNI, alors qu’il y la preuve impressionnante que le phénomène est loin d'être tout simplement imaginaire, présente également le spectre d’une inexplicable disposition "ludique", ce qui est en contradiction avec les assurances dogmatique que les humanoïdes extraterrestres s'abstiendraient de comportement enfantin.)
Les rencontres avec des êtres de type "Hopkinsville" démontrent une communauté indéniable des sources folkloriques et des sources contemporaines du phénomène OVNI. Pris ensemble, ces similitudes incommodes nous obligent à remettre en question les certitudes faciles qui prévalaient dans les années 1950, quand des extraterrestres pareils à l’homme dans des vaisseaux spatiaux compréhensibles semblaient tout-sauf-inévitable. Les cas "Limbo" comme Hopkinsville nous permettent d'évaluer le phénomène dans une lumière plus brillante moins souillée.
Alors qu’on peut discuter sans fin en faveur de l’ interprétation traditionnelle extraterrestre, une approche holistique qui nous amène à considérer que l'intelligence d'OVNI ne veut pas seulement se perpétuer par l'intermédiaire rencontres dramatiques avec d’ostensible "occupants", mais elle a aussi l'intention de discréditer ses propres machinations: elle met en scène de passionnants événements UFO qui infectent à la fois la communauté scientifique et l'imagination populaire, sachant que l'absurdité inhérente du phénomène finira par saper les tentatives de parvenir à un acte d'accusation.
Nous sommes ainsi conditionnés à accepter la seule HET au moment de succomber au «facteur rire», le prochain, en ne regardant jamais derrière le rideau pour voir l’ordre du jour derrière les effets spéciaux. Nous sommes gardés dans une sorte de stupeur amnésique, à l'occasion honorée par la visite de ce qui ne peut être qu’un vaisseau structuré ET. . . puis dégonflé par le dernier rapport au sujet d’un "occupant bizarre" ou un récit de «temps manquant».
Notre engouement pour l'inconnu est systématiquement provoqué et démantelée par une campagne mémétique (4) qui n'est jamais qu’une astuce dans sa compréhension de la croyance humaine.

Discussion @ Forum ufologique


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